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Les Thraces, les Slaves, les Romains, cinq siècles de domination ottomane, la satellisation par l’ancienne URSS, et plus encore, une histoire si riche pour la Bulgarie, ce beau pays des Balkans.
Il y a plus de 120 monastères
L’un des plus populaires est le monastère de Rila, qui réside dans les montagnes de Rila. Fondé au 10ème siècle, le site protégé par l’Unesco a été détruit par un incendie au début du 19ème siècle, après quoi il a été reconstruit et représente désormais « un chef-d’œuvre du génie créateur du peuple bulgare », selon l’Unesco.
Il a des vestiges de son passé communiste
La Bulgarie, en tant qu’ancien membre du bloc de l’Est, possède également une bonne dose d’architecture stalinienne. La capitale du pays, Sofia, abrite le Largo, un ensemble glorieusement communiste de trois bâtiments du classicisme socialiste, commandé en 1951 et achevé en 1957. Une statue de Vladimir Lénine a été remplacée en 2000 par un de Sainte Sophie.
Y compris cette remarquable peinture murale
La Maison Monument du Parti Communiste Bulgare, construite sur le sommet de Buzludzha, une montagne dans les montagnes centrales des Balkans, est un autre doozy. Ouvert en 1981, il commémore les débuts du Parti communiste bulgare sur une colline en 1891. L’intérieur du bâtiment, aujourd’hui abandonné, est vraiment un spectacle à voir.
La Bulgaire possède également de superbes cathédrales
Au-delà du brutalisme de l’ère communiste, que diriez-vous des dômes imposants et sereins de la cathédrale Saint-Alexandre Nevski de Sofia ! Ce bâtiment est l’une des plus grandes cathédrales orthodoxes orientales du monde, la deuxième en importance de la péninsule balkanique et peut accueillir 10 000 personnes. Une côte de St Aleksander est affichée dans une boîte à gauche de l’autel.
La Bulgarie fait son chemin
Comme en témoignent ses deux importants amphithéâtres romains, la Bulgarie a un passé romain (post-thrace et persan). Le théâtre de Plovdiv, construit au deuxième siècle de notre ère, est l’un des mieux préservés au monde. Il est encore utilisé aujourd’hui pour des spectacles et peut accueillir jusqu’à 3 500 spectateurs.
Très peu de châteaux sont aussi accidentés
Cette remarquable forteresse, la Forteresse de Belogradchik pour être précis, se trouve sur les pentes nord des montagnes des Balkans et remonte à l’époque romaine. Il a été utilisé pour la dernière fois lors de la guerre au cours de la guerre sébo-bulgare de 1885. Visite de la ville voisine de Belogradchik.
Site archéologique de premier choix dans le Danube et les plaines du nord.
Le point culminant de cette colonie thrace protégée par l’Unesco est une sépulture funéraire à trois chambres presque parfaitement conservée datant d’environ 300 ans av. La haute qualité de la construction, les œuvres d’art et les reliefs raffinés qui ornent la tombe, ainsi que les exquis dons funéraires témoignent de l’état avancé de la civilisation. Les visiteurs sont libres de se promener dans l’enceinte et de visiter un sanctuaire musulman du XVIe siècle. Il est situé à environ 8 km de la ville d’Isperih, dans le village de Sveshtari.
Sveshtari est difficile à atteindre sans transport privé. Les trains peu fréquents vont à Isperih, mais à partir de là, il faut faire une longue randonnée ou prendre un taxi (environ 10 LV). Les services de taxi font aussi la course de Roussé (90 km) et à l’arrière. Demandez à la ruse
Symbole incontournable de Veliko Târnovo, cette forteresse reconstruite domine l’horizon et constitue l’un des monuments les plus appréciés de la Bulgarie. Ancien siège des tsars médiévaux, il abrite les vestiges de plus de 400 maisons, 18 églises, le palais royal, un rocher d’exécution et plus encore. Surveillez vos pas: il y a beaucoup de nids-de-poule, de marches cassées et de gouttes sans clôture. La forteresse se transforme en un spectacle psychédélique avec un magnifique spectacle son et lumière nocturne.
Parmi les expositions présentées dans ce vaste musée, le meilleur du genre en Bulgarie, figurent des bracelets, des colliers et des boucles d’oreilles datant de plus de 6 000 ans, considérés comme le plus vieil or travaillé du monde. Vous y trouverez également des instruments chirurgicaux romains, des pierres tombales hellénistiques et des vestiges émouvants, dont une plaque en marbre indiquant en grec les noms des diplômés de la ville pour l’année 221. Toutes les expositions sont bien signalées en anglais, avec un excellent texte explicatif. Il y a une grande collection d’icônes au 2ème étage.
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